5 / 12 / 2014

Cancer, la fin d'une maladie de civilisation ?

Nous avons été plus de 500 personnes à assister au dernier congrès de quantique planète qui a eu lieu à Aix-en-Provence les 22 et 23 novembre 2014.

Le thème principal portait sur le cancer. La littérature est prolixe sur ce vaste sujet. Des milliards d’euros sont consacrés à la recherche alors que des milliards d’euros devraient être dédiés à la promotion de l’agriculture biologique, à l’élevage traditionnel, à la dépollution des toxiques environnementaux, à la mise en place d’une médecine individualisée et à encourager la responsabilisation de chacun de nous afin de savoir prévenir plutôt que guérir.

Le constat aujourd’hui c’est que le cancer tue des centaines de millions de personnes dans le monde et ce, de plus en plus jeune ! Dans les années 1920, le cancer était une maladie rare chez les jeunes enfants. Aujourd’hui il y a des cliniques spécialisées pour les enfants cancéreux…

Cette maladie touche autant un enfant en bas âge qu’un adulte en pleine fleur de l’âge !

Pourquoi ?

Les intervenants de notre congrès ont tous à peu près le même diagnostic : trop de polluants, trop de médicament toxiques, trop de métaux lourds, une Malbouffe généralisée, et un sédentarisme préoccupant.

Le docteur Kousmine à son époque avait souligné le fait qu’il fallait éliminer le besoin de cancer, avant de s’attaquer au cancer.

Le docteur Alain Bondil nous a rappelé les expériences faites par Kousmine sur des rats (les rats III ) génétiquement programmés à faire des cancers dans 90 % des cas. Kousmine à l’époque, n’avait pas assez d’argent pour les nourrir aux granulés industriels et leur donnait les restes de ses repas. Elle s’aperçut que ces rats guérissaient de leur cancer à 50 % ! C’est alors qu’elle comprit l’importance de l’alimentation pour prévenir ou guérir le cancer. Mais elle est allée plus loin : après avoir provoqué un cancer chez des souris, elle leur injecta une toxine mortelle. Le résultat fut pour le moins stupéfiant : les souris qui avaient un cancer ne mouraient pas suite à l’injection de ces toxines, alors que les souris saines mouraient toutes. Le cancer serait-il utile à l’organisme ? Pour elle, la tumeur est un mécanisme de défense face à des toxiques. Elle sauve temporairement la personne de la mort.

D’où sa stratégie pour dépolluer le corps, le désintoxiquer, le nettoyer, l’alimenter avec des aliments vivants et cohérents avec notre espèce, le supplément de vitamines naturelles et régler l’acidose avec des prises de citrates.

Constat : Les facteurs de pollutions

1/ Premières pollutions : les métaux lourds

Le Docteur Nathalie Calame a insisté sur le lien entre les métaux lourds et les cancers. Ne pas confondre avec les oligo-éléments comme le zinc, le magnésium, le chrome etc. avec le plomb, l’aluminium, et le mercure qui sont des toxiques dangereux car notre corps ne peut pas les éliminer et il ont tendance à s’accumuler dans notre organisme.

Les cellules saines ont un cycle de vie plus ou moins long selon leur destinée fonctionnelle tissulaire. Elles naissent, elles mangent, elles digèrent, puis elles meurent. Leur mort s’appelle l’apoptose. L’apoptose est le processus qui dans le temps correspond à leur durée de vie et renferme leur mort programmée. Dans le cas du cancer, nous assistons à une perte de ce contrôle, c’est l’immortalisation cellulaire cancéreuse. L’apoptose est freinée ou empêchée, et maintient une cellule dégénérée en état de se reproduire ou de devenir immortelle. Les métaux lourds agressent les liaisons secondaires de l’ADN et participent de ce fait à l’initiation de la cancérogenèse cellulaire.

Quels sont les métaux reconnus comme cancérigènes ?

L’arsenic, le béryllium, le chrome, le radium, le nickel, l’uranium, le cadmium, et plus récemment l’aluminium, le mercure et le baryum.

C’est difficile de faire un modèle général car les mécanismes de ces métaux sont différents et auront un impact sur le cancer selon leur état d’oxydation.

Ils peuvent être directement mutagènes en s’incorporant dans la chaîne d’ADN entraînant une relaxation de cet ADN ( nous expliquerons ce phénomène dans un autre article ), ils peuvent bloquer nos enzymes cellulaires et prendre la place des bons oligo-éléments, ils peuvent aussi bloquer et tuer nos leucocytes (gardiens de notre système immunitaire) et favoriser des infections chroniques, ils peuvent nous oxyder en augmentant les radicaux libres et enfin comme ils ont une demi-vie très longue, ils peuvent s’accumuler.

Petit aparté sur le mercure (Hg):

Le mercure est toxique à n’importe quelle dose même la plus minime. C’est lui qui perturbe le plus rapidement notre système immunitaire entraînant des maladies auto-immunes et des cancers. Des études récentes indiquent que l’on retrouve des molécules de Mercure au centre de chaque cancer ! Il diminue l’apport d’oxygène dans nos tissus perturbant le fonctionnement de notre hémoglobine. Il acidifie l’organisme en bloquant des enzymes et favorise la survenue de candidoses chroniques. Enfin le mercure combiné à d’autres métaux comme le plomb, le cadmium, l’uranium, l’aluminium, etc. être hautement toxique pour les reins, le système nerveux, les gonades, le pancréas, la moelle osseuse hématopoïétique et entraîne des mutations cancérigènes.

Que faire pour éviter l’accumulation des métaux lourds dans nos tissus ?

Je vous dirai dans un autre article où l’on peut trouver tous ces métaux lourds, mais en tout cas, sachez que vous les trouvez dans de nombreux produits cosmétiques, dans de nombreux emballages alimentaires, et bien sûr dans les poissons comme le thon et le saumon…

Mais la contamination la plus importante est faite par les matériaux dentaires, notamment les plombages ! Un conseil : faites-les enlever par des dentistes formés à les extraire sans contamination.

2/ Deuxièmes facteurs: l’inflammation bactérienne et virale

Le Docteur Bruno Donatini nous a encore éclairé sur le fait que la plupart des cancers s’expliquent par des infections virales (papillomavirus, cytomégalovirus, virus d’Epstein-Barr (mononucléose infectieuse), hépatites B ou C) ou un syndrome métabolique (HTA, cholestérol, diabète, surpoids) qui dépend lui-même d’infections virales chroniques de l’intestin grêle.

La fermentation chronique provoquée par la mauvaise alimentation et la mauvaise absorption des sucres, aboutissent à la production de polyamines (facteurs de croissance tumoraux), à des carences (vitamine D, polyphénols) et à un biofilm (communauté de bactéries qui tapissent l’intestin qui se nourrissent au détriment de l’hôte), et qui est producteur de perméabilité intestinale.

Prendre soin de son foie et de ses intestins est une priorité !

On retrouve donc encore et toujours l’alimentation au cœur de notre santé ou de notre maladie.


3/ Troisième facteur: les stress psychologiques

Le docteur Édouard Van den Bogaert a bien insisté sur la distinction entre causes et facteurs déclenchants. En effet, on a vu que les causes pouvaient être alimentaires, environnementales, chimiques, et qu’un terrain pouvait être prédisposé de façon génétique, mais que le détonateur allait être un gros stress psychologique non résolu.

Qui n’a pas connu dans son entourage un parent, un ami ou une connaissance qui, face à la mort d’un être cher ou suite à la perte d’un enfant ou d’un travail, situation vécue comme dramatique, déclenche un cancer ?

Tout le monde ne fait pas les cancers au même endroit! Il semblerait qu’il y ait une symbolique spécifique à chaque organe. Chacun exprimera un cancer sur certains organes en fonction de son ressenti et de sa problématique.

La maladie cherche à nous guérir nous dit-il !

La maladie serait-elle un chemin de guérison, nous obligeant à nous remettre en question, à évoluer, et à dépasser nos émotions ?

Dr Eduard Van Den Bogaert


4/Quatrième facteur : le tout

Pierre Rabhi et Raphaël Colicci nous ont bien fait comprendre que nous étions tous embarqués sur le même navire : la terre ! Nous avons le choix d’être les complices des lobbys alimentaires et pharmaceutiques en continuant de consommer ce qu’ils nous proposent ou bien de les boycotter et de faire vivre les petits agriculteurs de proximité, soucieux de la bonne santé de notre planète et qui nous proposent dans toutes les régions des aliments vivants, cohérents avec notre environnement et soucieux de restaurer la vie du sol.

Cette alimentation vivante nous permet ainsi d’élever notre conscience, de nous rapprocher des rythmes qui régissent la terre et de nous synchroniser avec les astres et les saisons : en fait, elle nous permet d’être plus forts face à la maladie !


Le Docteur Len Saputo qui venait des États-Unis nous a tous interpellés. C’est avec une grande sérénité et une belle empathie, qu’il nous a bien fait comprendre que le cancer est relié à l’histoire personnelle de chacun. Le cancer touche à tous les niveaux de notre être : que ce soit sur le plan physique, psychologique, et spirituel. Cette maladie nous oblige à un changement de paradigme. Elle nous bouleverse et nous oblige à un changement radical !

Notre médecine est-elle prête à aborder ce nouveau paradigme médical ? Si la médecine n’est pas encore prête, à vous de l’être!

Le Docteur Len Saputo


MESSAGE D'ESPOIR !

Les technologies avancent sur la détection précoce des cancers !

Le Docteur Marina Shaduri, nous a proposé une nouvelle technologie innovante pour détecter un cancer bien avant qu’il soit devenu ingérable pour l’organisme !

La BHT ou Bio Holo Tomographie, permet de distinguer les personnes atteintes de cancer de celles qui ne le sont pas, quel que soit le type, le stade et la localisation du cancer. Cette technique est totalement non invasive, dénuée d’effets secondaires, et totalement indolore ! Que font les pouvoirs publics ?

Dr Marina Shaduri


Un traitement d’avenir : Hémofenix

Le docteur Tadeusz Nawrocki, était au centre des débats car le cancer, en raison des investigations qu’il a menées avec diverses techniques, tant biologiques que physiques, il a aussi collaboré à divers courants novateurs : Beljanski et Gernez. Il en ressort que, quelque soit la pathologie cancéreuse auto-immune ou dégénérative, il est nécessaire de procéder à une détoxification du corps, que ce soit des métaux lourds, des complexes immunologiques, créés par l’agression des microbes, des virus, mais aussi des produits chimiques, qu’ils soient pharmacologiques environnementaux ou professionnels. Ces agresseurs multiples participent à la création de maladies auto-immunes pouvant dériver vers le cancer.

Une technique nouvelle de détoxification a été apportée par ses soins de l’institut Pavlov de Saint-Pétersbourg, sous la forme d’une plasmaphérèse membranaire unique nano moléculaire, qui a reçu l’accord CEE européen et l’autorisation de pratiquer cette technique ambulatoire dans le cadre médical en Suisse.

Cette détoxification peut se faire en ambulatoire dans le cadre du traitement des maladies auto-immunes, neurodégénératives. Elle a un rôle important dans la prévention des pathologies graves de la grossesse, et peut être couplé avec les traitements anticancéreux pour permettre de renforcer leurs actions et de diminuer leur toxicité. Actuellement elle est prise en charge par les systèmes d’assurance, en vue du remboursement des séances en Suisse.

En France, elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale, mais notre vie n’a pas de prix!

Marion Kaplan

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