7 / 01 / 2015

Vegan : Mythe ou réalité ? partie 2

Aborder un sujet tel que celui-ci, m’a demandé beaucoup de recherches, de lectures, d’interviews, de réflexions et bien entendu, d’expérimentations. Vous le savez, je vous l’ai déjà énoncé, que j’ai été Vegan pendant 3 ans. Pour ma part je sais de quoi je parle. Je ne vais pas rentrer dans le débat des élevages intensifs et de la maltraitance que l’on fait subir à nos animaux, car nous sommes tous d’accord sur ce fait, que l’élevage intensif est une aberration et que les lobbys veulent nous faire croire que sans ces procédures, nous ne pourrions pas nourrir tout le monde…

Deuxième partie

Lierre Keith s’est demandée pourquoi les femmes qui se souciaient des animaux et de la terre étaient si vulnérables face aux troubles alimentaires ? La réponse n’est pas politique, elle est biochimique : les régimes végétaliens sont toujours pauvres en tryptophane qui, vous le savez, est un précurseur de la sérotonine, neurotransmetteur vous donnant la joie de vivre, la paix et la sérénité. Et diminuer la sérotonine augmente la dépression, l’insomnie, les états de panique, la colère et provoque également des attitudes boulimiques. Certaines personnes ayant commencé à être végétaliennes, finissent par manquer de tryptophane ce qui provoque un trouble alimentaire. S’ensuivent de nombreuses carences, notamment en zinc, minéral jouant un rôle important dans les troubles de l’humeur et les comportements obsessionnels.


Et comme par hasard, on trouve du zinc dans la viande rouge et les jaunes d’œuf, alors qu’il est difficile à trouver dans le règne minéral ou végétal. Et sachez que la carence en zinc provoque une perte du goût et de l’appétit ce qui peut entraîner une attitude anorexique. Enfin la privation de nourriture des anorexiques peut déclencher une grosse libération d’endorphines. Cette dose pouvant provoquer un état de dépendance, tout comme le feraient les mêmes médicaments qui empêchent les opiacés d’affecter le cerveau des héroïnomanes.


    

VÉGÉTALIENS, À TERME, VOUS RISQUEZ DE DEVENIR OBSESSIONNELS, ANXIEUX, DÉPRESSIFS, AVEC DES CRISES DE RAGE ET DES EXIGENCES IMPOSSIBLES!

NOUS DIT LIERRE KEITH

On va vous traiter d’orthorexique, nom donné par le docteur Stephen Bratman, aux personnes ayant une obsession pathologique de manger une nourriture adéquate.


Docteur Natasha Campbell McBride 2

Cette affirmation est largement approuvée par le Docteur Natasha Campbell McBride spécialiste en neurologie et en nutrition, fondatrice de la clinique de nutrition de Cambridge, auteur du « Syndrome Entéropsychologique », et soignant des enfants et de nombreuses personnes atteintes de maladies graves que la médecine conventionnelle ne saurait pas soigner.


Elle nous dit que la viande et le poisson sont d’excellentes sources de nourriture. Contrairement aux croyances répandues, les produits d’origine animale sont les plus riches en vitamines, en acides aminés, en graisses nutritives, en minéraux et autres nutriments dont notre corps a besoin tous les jours. De plus, ces nutriments se présentent sous la forme la plus digeste qui soit pour les humains. Vous savez que les céréales contiennent des vitamines, mais aussi ce qu’on appelle des anti nutriments, qui les rendent difficiles à assimiler et à digérer.


Par exemple, en ce qui concerne les vitamines du groupe B, la palme de la vitamine B1 va à la viande de porc, aux foies, au cœur et aux reins. La vitamine B2 est contenue en grande quantité dans les œufs, la viande, les volailles et le poisson. La vitamine B3 est contenue dans la viande et les volailles. La vitamine B5 est contenue dans la viande et le foie. La vitamine B6 est contenue dans la viande, les volailles, les œufs et le poisson alors qu’on nous fait croire qu’elle n’est contenue que dans le blé. Et enfin la fameuse vitamine B12 est contenue dans les viandes, les volailles, les poissons et les œufs. La vitamine B9 ou acide folique est très importante lors de la grossesse, car elle permet de prévenir les anomalies du tube neural chez le bébé. Il y a quelques centaines d’années, les femmes veillaient à ce que la future maman mange du foie régulièrement afin qu’elle ne manque pas d’acide folique ni autres nutriments.


PETIT APARTÉ SUR LA VITAMINE A

On nous fait croire que les fruits et les légumes contiennent de la vitamine A sous forme de caroténoïdes. Or, le problème c’est que l’organisme doit convertir ces caroténoïdes en véritable vitamine A, ce qu’il a souvent des difficultés à faire car il est intoxiqué, ou ses tissus en état d’inflammation sont incapables d’opérer cette conversion. Vous aurez donc beau manger des carottes, ou des légumes colorés contenant ces fameux caroténoïdes, vous risquez fort d’être carencés. Or, une carence en vitamine A entraîne une baisse du système immunitaire, des troubles de la vision, de l’apprentissage et du développement.

Enfin vous savez que nous avons grand besoin de vitamine D pour nos os, notre système immunitaire et notre vitalité en général, or les aliments les plus riches sont les huiles de foie de morue et de flétan, les œufs et les poissons gras car le soleil pendant 8 mois de l’année ne peut pas combler nos besoins.

Enfin, la vitamine K2 est essentielle au métabolisme du calcium. Si vous étiez carencé, vous risqueriez des inflammations entraînant un dépôt de calcium dans les tissus mous, tandis que vos os et vos dents se décalcifieraient. Et quels sont les aliments les plus riches en vitamine K2 ? Les abats, les fromages gras, le beurre de bonne qualité (de couleur jaune, issu d’animaux élevés aux pâturages, la marque Bernard Gaborit est parfaite), les graisses animales et le jaune d’œuf.


Continuons avec le docteur Robert Nataf :

Au niveau de l’appareil locomoteur, les protéines animales stimulent la croissance osseuse. On observe une augmentation de la taille humaine ces 50 dernières années par augmentation de l’apport des protéines animales. De la même façon, l’évolution a montré une réduction de la taille humaine dans les longues périodes de raréfaction des gros gibiers et des proies animales. Le mécanisme fait intervenir l’augmentation de la production des hormones et facteurs de croissance par les acides aminés basiques : l’arginine et l’ornithine…

Quand le Docteur Nataf nous parlait précédemment d’optimisation de nos fonctions, cela voulait dire que, grâce aux protéines animales, nos organes fonctionnent mieux, assimilent et détoxifient mieux, notre squelette est plus solide à long terme, mais aussi notre musculature est plus puissante, ne tient qu’à nous de l’entretenir par notre mode de vie. Sachez que quoiqu’il arrive en vieillissant, vous perdrez plus de 25 % de votre masse osseuse ! Et que si vous ne consommez que des végétaux, vous allez accélérer ce processus et être victime d’ostéoporose.

En effet, il n’y a pas de vitamine C ni de vitamines K1 dans les produits animaux. C’est pourquoi nous avons besoin de consommer des légumes en même temps que la viande ou le poisson car ils fournissent les nutriments manquants. Mais ils ont un autre rôle : l’absorption et la digestion de la viande et du poisson entraîne un stockage des acides dans nos tissus. Le fait d’associer des légumes à notre repas permet d’équilibrer les acides et les bases, car il n’est pas bon d’avoir trop d’acidité dans le corps. Les légumes crus ont ce pouvoir alcalin. C’est pourquoi il est judicieux de manger des légumes crus et cuits à la vapeur douce dans le même repas. Les personnes souffrant d’inflammation digestive pourront prendre les légumes sous forme de jus faits maison car ils sont plus faciles à assimiler de la sorte. En revanche, les légumes vapeur, normalement, ne posent pas de problèmes de fermentation. Si c’était le cas vous devrez adopter le régime FODMAP.


Petit aparté sur l'anémie

Sachez que la viande rouge constitue le meilleur remède contre l’anémie. Elle nous fournit le fer héminique qui est a forme la plus facile à assimiler associée aux vitamine B. Il y a une complémentarité entre la viande et les légumes qui, d’un côté, permettent une meilleure assimilation du fer non héminique et de l’autre côté, la vitamine C contenue dans les légumes, favorise l’absorption du fer issu de la viande.

Seul impératif : la viande doit être obligatoirement issue d’élevages biologiques ou certifiés élevés en pâturage. Car les mammifères consommant du maïs ou du soja qu’ils soient OGM ou non, sont bourrés d’oméga 6 et sont donc impropres à la consommation humaine.

Le mode de cuisson également est important : si vous voulez conserver ces vitamines du groupe B vous devrez impérativement les faire cuire à la vapeur douce car ce sont des vitamines thermo sensibles. Les cuissons à haute température comme les grillades ou les fritures, sont déconseillées. Vous pouvez les faire mijoter dans un bouillon pour en extraire les collagènes et les éléments nutritifs, mais les vitamines du groupe B risquent d’être détruites.


NOTRE CERVEAU A BESOIN DE GRAISSE

Cela fait 60 ans qu’on a diabolisé les graisses alors qu’elles sont indispensables à notre cerveau et à notre système immunitaire. En effet le cerveau humain est composé d’environ 60 % de graisses. Beaucoup d’hormones, de neurotransmetteurs et d’autres substances actives du corps humain sont constituées de matières grasses. Sachez que les graisses d’origine animales fournissent tous les nutriments dont le système nerveux, intestinal et immunitaire a besoin. Les personnes affectées de problèmes neurologiques ou ayant des maladies auto-immunes devraient en consommer de grandes quantités. Ce n’est pas moi qui le dis, (même si je l’ai testé), c’est encore le Docteur Natasha Campbell McBride. Les lobbys alimentaires et pharmaceutiques nous ont trompés ! En diabolisant les graisses animales issues des viandes, du beurre et des œufs, elles ont été accusées de toutes sortes de maux. L’industrie a donc été très rapide pour nous fournir des substituts artificiels, des faux beurres, des pâtes à tartiner, des margarines hydrogénées, des acides gras trans, mais aussi des produits à faible teneur en graisse, ce qui a entraîné une véritable catastrophe sanitaire. Ils nous ont fait croire que les huiles végétales étaient meilleures pour la santé, alors que ce sont des produits tellement transformés qu’elles sont physiologiquement étrangères à l’organisme humain et elles ne devraient pas être consommées.

Natasha Campbell McBride nous dit : « les graisses transformées, hydrogénées et les huiles de cuisson végétales causent l’athérosclérose, le cancer et les maladies cardiaques. C’est un fait amplement prouvé.

Les graisses animales n’ont rien à voir avec l’athérosclérose, ni avec les maladies, ni avec le cancer. Nous avons physiologiquement besoin de ces graisses et il est important d’en manger tous les jours, mais elles ne doivent pas être dénaturées.

Les graisses saturées protègent le cœur : elles abaissent le taux de Lp ( a ) dans le sang (une substance nuisible qui est à l’origine de l’apparition d’athérosclérose dans les vaisseaux sanguins), réduisent les dépôts de calcaire dans les artères et constitue la source d’énergie favorite des muscles du cœur. Les graisses saturées sont bénéfiques pour le système immunitaire, elles nous protègent des infections et permettent à l’organisme d’utiliser des acides gras oméga 3 et oméga 6. Une des graisses les plus saturées que la nature nous a fournies est l’huile de noix de coco, dont on a prouvé qu’elle était particulièrement thérapeutique, efficace pour lutter contre la plupart des maladies dégénératives.

Les graisses animales contiennent une variété d’acides gras dont certains ne sont pas saturés. Par exemple la graisse de porc est mono insaturée à 45 %, polyinsaturée à 11 % et saturée à 44 %. Le beurre est mono insaturé à 30 %, polyinsaturé à 4 % et saturé à 52 %. C’est sous cette forme naturelle que notre organisme métabolise complètement les graisses y comprit la partie saturée. Il suffit de regarder la composition du lait maternel : la graisse du lait maternel et saturée à 48 %, mono insaturée à 33 % et polyinsaturé à 16 %. Cette combinaison de graisse en grande partie saturée convient parfaitement aux bébés!

Enfin, l’idée simpliste qu’ingérer des graisses fait grossir, est complètement fausse ! Ce qui cause l’obésité, c’est de consommer des glucides transformés! »

Nous l'avons évoqué dans un article précédent…

MANGER GRAS POUR PERDRE DU POIDS ?

Nous pouvons ingérer des huiles polyinsaturées en petites quantités, conditions pour qu’elles soient compatibles avec notre physiologie. Nous avons besoin d’oméga 3 que l’on trouve par exemple dans l’huile de lin, mais aussi dans l’huile de noix ou de colza, pour produire 2 acides gras importants, l’EPA et le DHA, essentielles au développement du cerveau et des yeux. Mais pour les fabriquer à partir des omégas 3, le corps a besoin de nutriments comme les vitamines C, B3 et B6, magnésium, zinc et certaines enzymes. Or les personnes malades ou fragiles sont carencées en ces nutriments et leur organisme ne peut pas convertir les omégas 3 en EPA et DHA.

La meilleure source de ces acides gras sont les poissons gras comme le saumon, les sardines, le maquereau, la truite et l’anguille. Heureusement les algues d’eau douce et le phytoplancton en contiennent beaucoup. Vous pourriez vous supplémenter avec des algues ou des compléments alimentaires à base de graisse de phoque de baleine, de poissons gras. À l’époque on donnait de l’huile de foie de Morue aux enfants, ce qu’il leur apportait non seulement la vitamine A et D, mais aussi les acides gras EPA DHA.

Nous avons également besoin d’une petite quantité d’oméga 6, mais notre alimentation moderne nous en fournit beaucoup trop, donc je n’en parlerai pas.

Petit aparté sur l’huile d'olive

On sait que le régime méditerranéen est source de bonne santé depuis des siècles. L’huile d’olive a de nombreux bénéfices : elle baisse les maladies cardiaques, elle a des effets curatifs, antioxydants, anticancéreux, antibactériens, antiviraux et anti inflammatoires. Elle stimule la bile et les enzymes hépatiques et pancréatiques et elle permet la construction cellulaire et membranaire de la différenciation des cellules. Il est prouvé que l’huile d’olive biologique pressée à froid, favorise la maturation et le fonctionnement des cellules cérébrales. Pourtant elle contient peu d’acides gras essentiels et beaucoup d’acides gras mono insaturés. Ce qui en fait un aliment à part entière, et qu’elle contient du béta-carotène, de la vitamine A, de la chlorophylle, du squalène, des phytostérols, des triterpénoïdes et des polyphénols.

CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS SUR L’HUILE DE NOIX DE COCO

Elle est utilisée depuis des millénaires par les indigènes de régions lointaines. Or il est reconnu que les maladies cardiaques et l’athérosclérose sont inconnues dans ces pays. Les acides gras de la noix de coco contiennent 50 % d’acide laurique. Cet acide se transforme dans l’organisme en une substance antifongique, antibactérienne et antivirale très puissante, la monolaurine, or la mono laurine a le pouvoir de lutter contre certains microbes pathogènes et certaines levures comme les candidas albicans, l’ Helicobacter Pilori, les virus d’Epstein Barr, de la rougeole, de l’herpès, de la grippe, le cytomégalovirus et bien d’autres encore. Comme par hasard le lait maternel est riche en acide laurique et protège le bébé contre les infections. Vous utiliserez de l’huile de noix de coco fraîche et vierge, non hydrogénée.


VOICI CE QUI SE PRODUIRA SI VOUS MANGEZ VÉGÉTALIEN PENDANT DE LONGUES ANNÉES SELON LIERRE KEITH

 » – Vous épuiserez-vos récepteurs à l’insuline. Le corps humain n’a jamais été conçu pour absorber une telle quantité de sucre. Vous pouvez les appeler glucides complexes si vous le désirez mais cela reste du sucre. Vous souffrirez d’hypoglycémie qui vous fera trembler, transpirer, avoir des fringales, mais aussi qui vous donnera envie de pleurer soudainement, qui entraînera des accès de colère et de l’instabilité.

- Vous détruirez vos os et vos articulations.

- Les graisses polyinsaturés, instables et rances, détruiront vos vaisseaux sanguins et votre cœur. Sans la protection des graisses saturées, les protéines adéquates et suffisamment de vitamine D, vous aurez énormément plus de risque de développer un cancer.

- La quantité importante d’oméga 6 engendrera partout une inflammation. Vous pourrez être atteints de fibromyalgie. Vous souffrirez de douleurs lancinantes qui vous feront souffrir partout.

- Tout particulièrement pour les versions pauvres en graisses et végétariennes, vous aurez des problèmes menstruels et des problèmes de fertilité.

- Vous aurez des fibromes, des kystes, de l’endométriose.

- Vous fatiguerez votre thyroïde jusqu’à l’endommager, vous pourriez même la détruire.

- Vous pourriez détruire votre estomac, comme je l’ai fait. Vos cheveux deviendront secs et fins et votre peau sèche à faire mal.

- Vous serez fatigués, vous aurez froid, vous n’aurez plus d’énergie.

- Et puis il y a la vitamine B12. Acceptez le : il n’existe pas de source non animale de vitamine B12 et sans elle, vous pouvez terminer aveugle ou avec des lésions cérébrales. La carence en vitamine B12 provoque également infertilité et fausses couches!

- Et puis il y a votre cerveau : vous souffrirez de dépression et d’anxiété.

- Végétaliens, de tout votre cœur, vous voulez que nous, les êtres humains, soyons faits pour la cellulose, les graines, les baies ou tout ce qui peut ne pas ressentir de la douleur selon vos croyances. Et je vous dis la vérité : cela ne fonctionne pas. Ce dont vous êtes constitués -os, sang, cerveau, cœur- a besoin d’animaux. Ce n’est pas l’univers que vous souhaitiez, mais c’est ainsi que fonctionne le monde, toujours vivant, toujours affamé.- « 

Voici ce que nous dit Lierre Keith dans son livre « Le Mythe végétarien » que je vous invite à lire pour vous faire votre propre idée.

Lierre Keith donnera une conférence à notre prochain congrès qui aura lieu à Reims les 21 et 22 novembre 2015 sur le thème « Tous mutants demain? » l’Epigénétique peut elle changer notre destin?

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