5 / 03 / 2015

La dépression et la flore intestinale - Partie 1

Pour mieux comprendre comment se nourrir, j’aime partager avec vous mes connaissances. Vous le savez, j’organise des congrès depuis 2010 pour donner la parole à de nombreux experts, des précurseurs, des chercheurs qui ont pour but de rendre notre vie et notre santé plus agréables, et qui ont trouvé des chemins de guérison, souvent à contre-courant de ce que nous proposent les lobbys.

Le Docteur Bruno Donatini est gastro-entérologue, cancérologue, et a défriché une nouvelle voie de compréhension sur l’importance de notre flore intestinale et notre santé.

Il est intervenu à notre congrès sur la dépression et les maladies auto-immunes. Cet éclairage va vous révéler combien notre caractère et nos émotions sont liés à notre flore intestinale.

Cette conférence n’est pas toujours facile d’abord, mais comme dirait le Rav Benchetrit

« Vous n’allez peut-être pas comprendre ce que je vais vous dire, mais vous comprendrez ce que j’ai voulu vous dire… »


DOCTEUR BRUNO DONATINI

À la suite de constats et de recherches avec l’outil des gaz respiratoires et la recherche de virus dans la bouche, j’ai pu arriver à la conclusion qu’il y avait un lien considérable entre les infections du tube digestif, qu’elles soient virales ou bactériennes, et la dépression.


Importance de la dépression

La dépression est un problème de santé publique majeur. En 2010 nous avions 5 % des hommes et 8 à 10 % des femmes c’est-à-dire deux fois plus de femmes touchées par la dépression. C’est 3 millions de personnes en France et 10 millions de morts par an.


Un toutes les 50 minutes. 160 000 tentatives de suicide par an. C’est une des pathologies les plus importantes.


il y a un pic entre 30 et 40 ans et un deuxième pic entre 50 et 60 ans. Cela peut être attaché à un pic hormonal mais cela peut être attaché aussi aux causes d’infection et d’inflammation. En effet si vous avez une infection qui va vous démolir le tube digestif, il vous faudra une quinzaine d’années pour rétablir le problème. Donc tout commence à la puberté et tout s’aggrave après les naissances d’enfants. On a donc ici un double phénomène qui peut être hormonal et infectieux.


Ce n’est donc pas un hasard !

La pathogénie ancienne est rattachée aux neuromédiateurs. Adrénaline, noradrénaline, dopamine, qui régulent les fonctions cérébrales et la sérotonine qui est le grand modulateur. La dépression entraine aussi un vieillissement prématuré.

Les neuromédiateurs sont situés au niveau du tube digestif et au niveau cérébral. On s’aperçoit que la dépression est une pathologie générale. Vous n’avez pas simplement qu’une dimension cérébrale. Quand on est déprimé, on vieillit beaucoup plus vite. Il y a plus de cancers et plus de maladies métaboliques, plus de cardiopathies ischémiques. C’est une pathologie générale, ce n’est pas qu’une pathologie cérébrale. De la même façon elle va toucher tous nos chromosomes. Il y a un stress oxydatif majeur. Ce simple constat élimine la théorie simpliste des neuromédiateurs.

Deuxièmement si vous diminuez le taux cérébral artificiellement, vous n’obtiendrez aucun déficit de l’humeur. La théorie basée sur les médiateurs est donc fausse. En définitive cela ne sert pas à grand-chose de moduler les médiateurs intra-cérébraux. Qu’est-ce qu’il nous reste ? La théorie de l’inflammation avec une inflammation chronique et celle-ci est de plus en plus étayée à partir des polysaccharides bactériens donc de la dysbiose digestive. La dysbiose digestive est le grand pourvoyeur de l’inflammation. Il y a une atteinte du système nerveux autonome qui va se propager au cerveau et on va voir comment.


L’hyperactivité va être amplifiée par le stress, mais ce n’est qu’une amplification.

On est stressé parce qu’on ballonne et parce qu’on pullule et que notre foie n’en peut plus. Il est submergé par ces fragments bactériens, par ces acides gras à courtes chaines qui sont synthétisés dans le tube digestif. Cela crée une inflammation au niveau de l’estomac, du duodénum et cela va remonter par le système nerveux autonome au cerveau. Et là vous avez une dépression.

Pour faire marche arrière c’est très long et cela n’a rien à voir avec les médiateurs. Donc plus on creuse, plus on trouve un lien entre dépression et dysbiose. La dépression est associée aux bactéries digestives, les cytokines digestives régulent le taux de sérotonine digestive, mais aussi cérébrale. Cérébrale, parce que l’inflammation digestive passe par le système nerveux autonome gastrique. Il existe une relation directe entre les IL6 circulantes, le digestif, la sérotonine basse  et le cortisol élevé. Voilà le lien.

Si vous donnez un anti-inflammatoire, vous avez une probabilité de guérison 100 fois supérieures aux antidépresseurs. Au début. Car cela ne peut pas durer longtemps. Si vous donnez un anti-inflammatoire sans avoir enlevé la cause de l’inflammation, c’est que vous n’avez pas compris. C’est directement corrélé à l’inflammation digestive. La dépression est due à 95 % au statut inflammatoire. Il y a des régulateurs : les cellules M, qui permettent à certaines bactéries de passer, de jouer un rôle modulateur, mais si elles sont complètement submergées, il va y avoir des cellules M qui vont laisser passer de nombreuses cellules et entrainer une vraie réaction inflammatoire qui va déclencher l’interleukine 6, l’inflammation gastrique, hépatique et la dépression. Cette inflammation va toucher le système nerveux central par les nerfs, mais aussi via une perméabilité de la membrane hémato méningée puisque les lipopolysaccharides* vont pouvoir bloquer ces connexions que sont les zonulines*. Il y a entre les cellules, des espaces qui vont être très resserrés, qui vont être fermés par la zonuline et vous avez des bactéries qui synthétisent des toxines qui vont ouvrir ces jonctions.  C’est l’ouverture, non seulement des jonctions au niveau digestif, mais c’est aussi au niveau de la barrière hémato méningée. Donc vous avez une perméabilité diffuse qui se met en place. C’est la seconde voie d’approche inflammatoire.


Les lipopolysaccharides vont être la cause principale de la dépression et cela va être amplifié par les œstrogènes. L’œstrogène est un amplificateur de l’inflammation. Il y a moins de régulation chez la femme à cause des œstrogènes. Les œstrogènes vont avoir un effet gastrique très important. Il se produit un pic qui se fait à la montée des œstrogènes et là vous avez une amplification de l’inflammation : c’est la première phase de la dysbiose digestive. Il y a une dysbiose très importante qui apparaît après la puberté et une inflammation accrue à cause des œstrogènes.

La deuxième phase, c’est la phase de la ménopause. Cette fois-ci, à cause d’une baisse des œstrogènes, c’est paradoxal. C’est-à-dire que vous avez un estomac qui ne se vide plus à cause de la chute des œstrogènes, vous avez une dysbiose majeure et cette dysbiose crée une inflammation digestive énorme. Vous savez qu’avec la ménopause il y a des troubles digestifs, plus une prise de poids, un foie gras et vous avez une inflammation très importante qui explique cette inflammation cérébrale. Donc la ménopause, surtout si elle est inflammatoire, c’est-à-dire lorsqu’il y a des signes comme les bouffées de chaleur, les troubles vasomoteurs, prise de poids, fragilité osseuse, système nerveux autonome fragilisé, vous avez beaucoup plus de risques de dépression. Voilà encore un argument pour l’inflammation. Cette inflammation passe par le foie. Donc les foies gras sont directement associés à la dépression avec une sévérité qui est corrélée avec l’ampleur de ce qu’on appelle la ballonisation, c’est-à-dire du contenu graisseux du foie.


Quelles sont les causes de l’inflammation chronique ?


L’inflammation chronique, c’est l’infection. Et avant tout le virus.


L’hépatite B chronique active est associée à la dépression et à l’anxiété.


Deuxièmement, l’hépatite C chronique est associée à la dépression. Quand vous traitez une hépatite C avec l’interféron, vous créez une inflammation pour vous débarrasser du virus. Plus l’interféron est efficace plus vous êtes déprimé. Plus la réponse antivirale est bonne, plus vous faites une dépression.


Deuxième exemple d’infection, (on est plus dans le virus), c’est le BCG. Cela augmente l’interféron gamma, c’est à dire l’inflammation, le TNF, cela active la dégradation du tryptophane, cela baisse la sérotonine et vous avez le double effet. L’inflammation et le BCG cela augmente le risque de dépression. La baisse des Natural killers, qui diminuent la lutte antivirale et qui augmentent donc le risque infectieux, favorisent la dépression. Si vous avez une dépression après une chirurgie coronarienne, vous avez plus d’infections virales et vous avez un risque nettement supérieur de dépression. Après la chirurgie cardiaque vous avez une reconstitution du système nerveux autonome. Vous abîmez le système nerveux autonome, les virus sont favorisés, le NK baisse et vous faites une dépression. C’est le virus qui prend le pouvoir.


L’antidépresseur active les Natural Killer et baisse les infections. Les antidépresseurs sont des anti inflammatoires et des antiviraux.


Comment l'infection gagne le système nerveux central ?

Il y a deux voies : la voie neurogène, c’est la plus importante, elle utilise le système nerveux autonome, le sympathique et le parasympathique, la voie lymphocytaire accessoire, il faut une perméabilité hématoméningée, elle est importante c’est comme cela que ça marche dans la sclérose en plaques, la perméabilité des barrières passant toujours par une perméabilité digestive et une dysbiose.


Plus il y a de bactéries dans l’estomac, plus vous vieillissez vite. Jamais de bactéries dans l’estomac ! Donc s’il n’y a pas de bactéries dans l’estomac, n’allez pas en mettre ! Pas de probiotiques dans un estomac. Un probiotique c’est éventuellement en lavement mais jamais par voie buccale. C’est une chance énorme d’avoir un estomac vide. Bientôt des assureurs se précipiteront pour voir si vous avez des bactéries dans l’estomac. Ils feront des tests respiratoires pour connaître votre état de santé.


L’exemple du Prion :

Le Prion c’est un grand destructeur du système nerveux autonome et central. Il passe par l’estomac et les cellules M. Il emprunte le Toll récepteur 4. Les Prions s’avalent et cela va passer par les cellules M, éventuellement par les cellules endocrines de votre tube digestif, cela va gagner les cellules dendritiques et cela va utiliser le système nerveux autonome pour remonter au cerveau via les systèmes sympathiques ou parasympathiques. Il y a des cellules M dès la bouche, il y en a dans l’estomac, encore plus dans l’intestin grêle, et presque pas dans le colon. Le colon ça ne sert pas à grand-chose : juste à abriter des bactéries. C’est une véritable fosse septique. Le colon sert uniquement de réservoir. Le reste doit être propre. Plus il y a de bactéries, plus il y a de Prions, plus il y a de virus, plus c’est perdu pour vous. Donc un estomac c’est zéro bactérie, un grêle contient 1000 bactéries au gramme, le colon 1000 milliards de bactéries au gramme. Cette cellule analyse les quelques agents infectieux qu’elle ne connaît pas encore, elle ne connaît pas les prions et elle l’adopte tout de suite : grave erreur ! Il va s’étendre par le système nerveux autonome qui est très richement réticulé dans le tube digestif, il va emprunter la voie du système sympathique et du système parasympathique et il va remonter au cerveau.


Une étude sur le rat montre qu’en 120 jours il est tout près du cervelet, en 180 jours il est déjà en train de gagner le temporal et la pathologie finale il est en train de gagner le système frontal et préfrontal. La stimulation du préfrontal par la stimulation des champs magnétiques pulsés est en train de devenir une thérapie de la dépression. Quand on active ce système cortical on va avoir une inversion du sens de stimulation et on va empêcher le Prion de progresser. Le Prion c’est la démence, la maladie d’Alzheimer, on n’est pas loin de penser qu’on étendra son rôle dans les dépressions. Les Prions pathogènes pénètrent l’organisme par l’estomac et sont aidés par l’Helicobacter, cette toute petite bactérie flagellée qui favorise le Prion, puisque les flagelles des bactéries ont la même structure que le Prion.Une étude japonaise vient de démontrer que le prion serait tout simplement des flagelles de notre propre bactérie gastrique. Plus vous avez de bactéries flagelles dans votre estomac, plus vous avez des chances de faire une maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.


Le Prion n’est pas un organisme extérieur il est bien sûr présent dans les viandes de mammifères, mais il va être présent aussi dans les bactéries de notre estomac, dont les bactéries flagellées comme l’Helicobacter. Donc l’inflammation va être maximale si vous avez une prolifération bactérienne. Cela va encore être amplifié en cas de synthèse de gastrine qui place l’estomac comme lieu numéro un de remontée des Prions. Plus vous avez un stress, plus vous synthétisez du NGF*, vous allez abîmer votre système sympathique et pire ce sera. Un système nerveux qui se multiplie va donner une chance considérable aux Prions de remonter, puisque un nerf va envoyer son influx et il va demander au cerveau de lui porter secours en lui envoyant du NGF. Ce NGF active un circuit qui va permettre une remontée du Prion. Plus vous avez une lésion, plus il y aura réparation et pire c’est.


Il faut être régulier. Avoir un estomac calme. Il ne faut pas l’atteindre. Si vous avez une carence en vitamine B12 et que vous prenez de la vitamine B12 à forte dose sans avoir régulé le stress avant, c’est une catastrophe. Vous avez une grande récupération et votre système nerveux ce de je demande une remontée massive et vous avez tous les virus qui viennent avec.


Donc le Prion c’est d’abord un trouble de la motricité du tube digestif qui est un marqueur précoce des maladies Neuro dégénératives, Parkinson, Alzheimer et probablement dépression. Plus vous éliminez le prions mieux vous allez. Et là vous trouvez, comme par hasard, du lithium qui va protéger le nerf vague et dégrader le Prion, nous trouvez un remède qui est un anti histaminique faible qui va augmenter la destruction du prion et qui va protéger le nerf vague.


oici le circuit classique. Vous avez la voie cholinergique qui va envoyer un message. Donc ça vient du tube digestif et ça se distribue à tout le cortex et il va répondre par une descente du NGF qui va finalement venir cicatriser le système nerveux autonome, mais avec une prolifération. Donc vous avez une remontée du Prion ou du virus, avec une cicatrisation, une multiplication des petits rameaux du système nerveux autonome. Si vous bloquez l’inflammation, vous avez par exemple un médiateur qui est le médiateur inflammatoire qui va déminéraliser l’os vous avez un blocage du Prion. Le prion va être sensible au système nerveux autonome et à l’inflammation. Il ne faut pas l’inflammation dans le tube digestif. Les flavonoïdes sont des anti-inflammatoires naturels. Cette voie dont j’ai parlé avec le Prion est la même avec le virus EBV (Epstein Barr). Il va remonter par le tube digestif, l’estomac passer par le système nerveux autonome, l’abîmer, vous avez des troubles de la vascularisation et de l’équilibre qui se mettent en place, vous avez une dérégulation immunitaire et une énorme inflammation qui va être amplifiée par Helicobacter. L’EBV atteint l’estomac et c’est un des grands promoteurs du carcinome gastrique. Cela peut atteindre le système nerveux autonome cela favoriserait même l’occlusion des veines du système nerveux central. Plus le taux est élevé plus vous avez une atteinte du nerf vague. Plus vous avez un EBV élevé plus vous êtes déprimés.


La sclérose en plaques c’est un exemple de l’atteinte du système nerveux central, cela passe par le même mécanisme. Vous ne pouvez pas avoir de sclérose en plaques sans EBV. Il y a un taux de dépression très élevée dans la sclérose en plaques car le cortex est touché. L’EBV passe par le système nerveux autonome et il y a une perméabilité et des récepteurs qui reconnaissent l’EBV.


C’est pareil pour le cytomégalovirus (CMV). Il va déclencher des dépression, une inflammation et qui va passer aussi par le système nerveux autonome.


Plus votre dépression et sévère plus votre taux d’anticorps anti CMV est élevé.


C’est aussi corrélé au stress. Et le stress le plus important est lié au sentiment d’abandon. Caractéristiques de l’abandon : l’estomac.


Les bactéries ont un rôle accessoire : comme souvent les bactéries profitent des dégâts causés par les virus et vont grignoter tout ce qu’il y a à manger. C’est pas compliqué une bactérie : ça a à manger c’est là, ça n’a pas à manger c’est plus là. C’est l’invitée surprise: devine qui on invite ce soir? Un petit peu ballonnement pour tout le monde, la bactérie mange ce qui reste et le grand pourvoyeur des dégâts c’est le virus. Mais bien sûr la bactérie est toujours là et plus vous mangez de sucres rapides, plus il y a de bactéries.


On peut le mesurer avec les tests respiratoires pour évaluer la fermentation à travers la connaissance des gaz expirés. Avec une malabsorption du fructose, vous avez une baisse du tryptophane, vous avez beaucoup de gaz et beaucoup d’hydrogène et votre score dépressif va être très élevé. Si vous arrêtez le fructose, en quelques semaines vous irez mieux, surtout chez la femme, car encore une fois, la femme vidange beaucoup moins son estomac que l’homme à cause de ses œstrogènes et de la variabilité de ses œstrogènes. L’œstrogène monte ça va, les œstrogènes diminuent, c’est une catastrophe. C’est directement rattaché à la vidange gastrique.


Système nerveux autonome, vidange gastrique, abandon, virus, immunosuppression, grossesse, atteinte virale , parodontopathie ( problèmes dentaires et d’occlusion), tout cela c’est la même chose et cela vous amène doucement vers la dépression.


L’atteinte du système nerveux autonome c’est une clé.


Les sujets inhibés, introvertis, qui n’osent  pas se libérer font beaucoup d’infections virales et sont des grands déprimés. Ils ont une immunité très perturbée, ils ont beaucoup plus de NGF, cela amène l’inflammation dans le cerveau. Ce circuit est directement relié au stress.


Plus vous avez une baisse de sociabilité, une anxiété qui va s’exprimer par la colère, plus vous avez ce problème d’hyper innervation sympathique des ganglions et plus vous avez un trouble de l’immunité et un taux d’infections virales élevées.


Si vous privez les petits rats de leur mère, ils vont développer un stress post-traumatique avec des colopathies fonctionnelles, une mauvaise vidange gastrique de l’estomac, qui va rester toute leur vie à moins de leur rendre leur mère dans le 9 jours !


Conférence du Dr Bruno Donatini retranscrite par Marion Kaplan


LIRE LA PARTIE 2


Glossaire

*Une mycorhize (du grec myco ; champignon et rhiza ; racine) est le résultat de l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Le complexe ectomycorhizien est une association entre des champignons, des racines et des bactéries.

*Le lipopolysaccharide (LPS) est un composant essentiel de la membrane externe des bactéries à Gram négatif : les mutants sans LPS sont entre autres plus perméables aux agents mutagènes, c’est pourquoi on les utilise pour le test d’Ames. C’est uneendotoxine pyrogène car elle se lie au récepteur TLR4 et promeut la libération de cytokines pro-inflammatoires.

source : wikipedia

*La zonuline est fabriquée par la muqueuse intestinale. D’une manière générale, cette hormone, de même que les jonctions serrées, sont la cible privilégiée des toxines produites par des bactéries pathogènes comme par exemple lors de gastro-entérite. La zonuline régule les mouvements de l’eau (lors d’une gastro-entérite, l’eau est attirée au niveau de l’intestin, ce qui provoque une diarrhée). Elle régule également le passage des molécules extérieures et des globules blancs de l’intestin vers le sang et celui des bactéries ; la zonuline nous protège ainsi d’une colonisation bactérienne. Tout ceci montre que la perméabilité de l’intestin grêle est sous l’influence de la zonuline.

source www.lanutrition.fr


Partager